Maurice
Outre le fait que son nom de famille ait souvent été mal orthographié (Leblant en un mot) Julien Le Blant a parfois été appelé « Maurice », comme le montre l’extrait ci-après et même la page de garde d’un célèbre ouvrage de Dumas qu’il a illustré avec Steinlen.
En 1891, la Revue de Bretagne et de Vendée, le cite en réponse à une question concernant les costumes des soldats vendéens :
En règle générale, on peut affirmer que les chefs de la grande armée n’eurent aucun uniforme; c’est l’avis d’un artiste de talent très consciencieux et très connu, M. Maurice (!) Le Blant, le dessinateur des Chouans et le peintre de deux toiles célèbres : la «Mort de d’Elbée» et l’«Exécution de Charette».
Maurice Le Blant existe. Il s’agit de son cousin, connu pour avoir participé à la première course automobile de l’histoire (voir rubrique famille). On l’a peut-être également confondu avec Maurice Leblanc, le célèbre auteur d’Arsène Lupin !
Lucien
Un cachet d’atelier au nom de Lucien Le Blant figure sur quelques esquisses qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles de Julien Le Blant.
L’explication est simple. Ce tampon, fabriqué après le décès de l’artiste pour prouver la provenance des travaux non signés restés dans son atelier, a été réalisé avec une erreur. On s’en est vite aperçu, mais quelques travaux possèdent cette surprenante marque.
Le « presque » homonyme J. le Blanc
Adriaan Christiaan Willem Terhell (7 mars 1863 – 28 avril 1949)
Terhell est un peintre néerlandais qui s’est exprimé dans la tradition romantique et a signé ses œuvres sous différents pseudonymes dont celui de J. le Blanc.
Il a vécu et travaillé à Bussum jusqu’en 1885, puis à La Haye jusqu’en 1943. En 1899, il est nommé peintre d’armoiries par le Haut Conseil de la noblesse pendant de nombreuses années. Il a vécu dans l’est du pays, à Bennekom (1943-1944), Denekamp (1944), Enschede (1944-1945) et Diepenheim (1945-1948) et a laissé derrière lui une grande œuvre, composée de paysages, de paysages marins et fluviaux, de paysages de villages et de villes. Outre des peintures à l’huile, il réalise de nombreuses aquarelles et gouaches sous son propre nom, mais aussi sous les pseudonymes de J. le Blanc, Ch. Petit, P. L. Jacoby et, dans une moindre mesure, C. de Zeeuw. Terhell est décédé à l’âge de 86 ans à Beverwijk, son dernier lieu de résidence.
Les œuvres de Terhell sont encore régulièrement proposées par les antiquaires et lors de ventes aux enchères aux Pays-Bas et à l’étranger. Surtout en Amérique, ses scènes typiques, presque stéréotypées, sont très demandées.