Alexandre Dumas père publie Le Chevalier de Maison-Rouge en 1846. Ce roman s’inspire de la vie d’Alexandre Gonsse de Rougeville qui avait tenté de libérer la reine Marie-Antoinette de la prison du Temple.
Résumé
En 1793, sous la Révolution française, le révolutionnaire Maurice Lindey rencontre Geneviève et en tombe amoureux. Or la jeune femme est mariée à un royaliste, Dixmer, dont elle partage les opinions. Le couple cache chez lui le chevalier de Maison-Rouge, recherché par la police pour avoir tenté de et vouloir encore libérer la reine Marie-Antoinette de la prison du Temple. Le patriotisme de Maurice étant patent, Dixmer pousse sa femme à accueillir Maurice pour leur servir de « couverture », tout en sachant que les deux jeunes gens s’aiment. Dixmer et Maison-Rouge tentent une nouvelle fois de sauver Marie-Antoinette, mais échouent. La maison est incendiée par la police, et Geneviève se réfugie chez Maurice. Dixmer, retrouvant sa femme, lui propose de racheter son infidélité en prenant la place de la reine dans sa prison. Geneviève est arrêtée, jugée et condamnée à la guillotine. Maurice choisit de la rejoindre dans la prison afin de mourir avec elle.
En 1894, Emile Testard édite pour la première fois ce roman dans une version de luxe, en deux volumes. Elle est tirée à 1110 exemplaires et abondamment illustrée de 157 vignettes de Julien Le Blant. Celles-ci sont gravées sur bois par Auguste-Hilaire Léveillé. Les 10 eaux-fortes hors texte de sont gravées par Géry-Bichard.
L’excellent graveur de l’ouvrage se nomme Auguste-Hilaire Léveillé. Il est né à Joué-du-Bois le 31 décembre 1840. Elève des graveurs Jean Best et Laurent Hotelin, il est à l’aise dans tous les procédés de gravure, avec une préférence pour le travail sur bois. Il travaille à partir des années 1860 pour les meilleurs périodiques du moment comme Le Magasin pittoresque, L’Univers illustré, L’Art, la Revue illustrée, Le Monde illustré, ou la Gazette des beaux-arts. Il grave également de nombreuses vignettes anatomiques pour des traités de médecine. Son travail de peintre est montré au Salon de 1873. Il devient à partir des années 1880 l’un des graveurs des œuvres sculptées d’Auguste Rodin. Le 3 avril 1894 il est nommé chevalier de la Légion d’honneur. D’après des dessins de Le Blant, il réalisera encore une centaine de gravures sur bois pour Les Chouans de Balzac, 50 gravures pour Enfant perdu 1814 de Gustave Toudouze et quelques autres pour La vengeance des Peaux-de-Bique du même Gustave Toudouze. Il meurt le 12 avril 1900 au boulevard du Montparnasse à Paris.
Adolphe-Alphonse Géry-Bichard, qui a réalisé les dix eaux-fortes de l’ouvrage, est né le 19 novembre 1841 à Rambouillet. Élève d’Edmond Hédouin et surtout de Léon Gaucherel avec lequel il découvre l’art de la gravure, Géry-Bichard se spécialise dans la reproduction d’œuvres de grands maîtres (Giorgione, Houdon, Chardin, Rude…) Durant les années 1880-1890, remarqué par Octave Uzanne, il collabore de façon intensive à des éditions illustrés d’auteurs romantiques ou contemporains, dont quelques curiosa, avec des dessinateurs comme Luc-Olivier Merson, Ernest Ange Duez ou Georges Cain. Il meurt le 24 décembre 1926 dans le 13e arrondissement de Paris
Un portfolio de 14 pages de texte et 10 planches avec les eaux-fortes hors texte est publié en accompagnement de l’ouvrage.
Critiques de l’époque
« Il est à l’heure actuelle certaines illustrations dont la valeur d’art est trop grande pour qu’on se contente de les considérer seulement dans l’ensemble dont elles font partie, dans le livre. Des éditeurs, au courant du mouvement artistique, ont pensé qu’on devait faire interpréter des écrivains de premier rang par des peintres également de premier rang, et, parmi ces éditeurs, nul n’a accompli dans cette voie un plus magnifique effort qu’Emile, Testard. […] On était donc en droit de se demander si, dans la possession où il était de cette esthétique et de cette époque, M. Julien Le Blant pourrait s’affranchir d’une influence naturelle, et se créer une vie nouvelle dans l’heure et la coutume du Chevalier de Maison-Rouge ; nous sommes aujourd’hui pleinement rassurés : son illustration est une œuvre maîtresse, en dehors des conventions ordinaires originale par les points mêmes qui ont été choisis pour l’interprétation. Il ne s’agit pas ici d’une synthèse, étudiée dans chaque composition, de la page lue. M. Julien Le Blant laisse à l’écrivain le soin de mettre en scène ses personnages et de grouper les éléments du tableau. Ce qu’il veut, lui, c’est noter en marge des tableaux la silhouette particulière du personnage, le détail qui précise le temps, l’attitude que donne le drame, la psychologie individuelle d’un chacun, l’analyse par le menu de chacun des reliefs qui s’harmonisent dans l’ensemble complexe de l’écrit. Et en cela, il me paraît garder la juste mesure que doit embrasser l’illustration. » (Le Siècle 23 décembre 1893)
« Le Chevalier de Maison-Rouge, deux volumes avec un album d’eaux-fortes. Emile Testard, éditeur, 18, rue de Condé. Si, dans L’œuvre considérable d’Alexandre Dumas, il est un livre populaire entre tous, presque à l’égal des Trois Mousquetaires, c’est le Chevalier de Maison-Rouge, cet autre chef-d’œuvre, du génial romancier. Ce roman brillant, vivant, dramatique au possible, méritait une édition de grand luxe, et M. Emile Testard, l’éditeur de ces admirables collections de Victor Hugo et de Molière qui ont fait sa réputation, a été bien inspiré de le publier dans sa collection, artistique, après les belles œuvres de Mérimée, de George Sand, de Balzac et de Ludovic Halévy, auxquelles les bibliophiles ont fait un accueil si sympathique. Nous ne parierons pas du livre lui-même. Qui ne l’a lu et relu ? Qui ne se rappelle ce brillant récit où se mêlent intimement aux originales et ingénieuses conceptions de l’auteur, les faits historiques de la grande époque révolutionnaire ? Qui ne s’est intéressé au roman d’amour de Maurice Lindey et de Geneviève, aux efforts tentés par le chevalier de Maison-Rouge pour-sauver la reine, à l’obscur dévouement d’Héloïse ? Tison, la jolie bouquetière, pour Marie-Antoinette ? Tous ces personnages, vrais ou inventés, sont admirablement composés, fièrement campés. Au reste, Alexandre Dumas n’a pas inventé de toutes pièces. Une intéressante et magistrale préface nous rappelle que le chevalier de Maison-Rouge a réellement existé, qu’il fut l’auteur de l’un des nombreux projets d’évasion ourdis-en faveur de l’Autrichienne. C’était un gentilhomme d’Arras, de son vrai, nom Alexandre de Jons de Rougeville. Né, en 1751, il avait embrassé la carrière, militaire ; Sa vie mouvementée est bien celle d’un héros de roman : La plupart des autres personnages du livre ne sont pas, eux non plus, des êtres fictifs ; et l’auteur de la préface nous donne les noms de tous les modèles dont s’est servi Alexandre Dumas. L’illustrateur de la nouvelle et très artistique édition de cette œuvre célèbre, M. Julien Le Blant, n’en est plus à faire ses preuves. C’est l’artiste érudit et consciencieux que deux œuvres hors de pair : les Cahiers du capitaine Coignet et les Chouans de Balzac, ont mis au premier rang de nos dessinateurs modernes. Possédant à fond la connaissance de l’époque, maître d’un talent-plein de ressources, adroit, spirituel, éprouvé, Julien Le Blant vient d’ajouter à son œuvre d’illustrateur un livre qui restera l’un de ses titres les plus sûrs à l’estime des amateurs et des artistes. Le Chevalier de Maison-Rouge lui aura-fourni, non seulement une de ses œuvres les plus expressives, mais encore une œuvre qui accuse une note nouvelle de son mâle talent. Il a su rendre avec un charme exquis la grâce, la souplesse des attitudes féminines. Ses très nombreuses compositions ont été reproduites avec infiniment de goût par M. Léveillé, un des maîtres de la gravure sur bois. En outre, M. Le Blant a exécuté une série de dix grandes compositions hors texte, gravées par l’aquafortiste Géry-Bichard, et réunies à part dans un album. Il nous suffira de rappeler que c’est le même artiste qui a gravé, d’après les superbes compositions de Luc-Olivier Merson, les planches de là Notre-Dame de Paris de l’Edition nationale. On voit tout l’intérêt littéraire et l’attrait artistique qu’offre cette nouvelle édition du Chevalier de Maison-Rouge, qui figurera bientôt en belle place dans la bibliothèque de tous les amateurs de beaux livres. » (H. A.-D. L’Intransigeant 12 décembre 1893)
« Je passe à l’autre œuvre maîtresse d’Alexandre Dumas, le Chevalier de Maison-Rouge, un roman non moins célèbre que le précédent et qui n’avait jamais été, lui non plus, publié jusqu’à présent dans des conditions de grand luxe. En confiant à M. Julien Le Blant le soin de l’illustrer, l’éditeur Emile Testard a fait le choix le plus judicieux. Le Blant connaît à fond l’époque révolutionnaire, et il excelle, le pinceau ou le crayon à la main, à reproduire ses scènes, à faire revivre ses physionomies. Quelles merveilleuses compositions, notamment, ne faisait-il pas, il y a quelques années, pour les « Cahiers du capitaine Coignet », publiés par la maison Hachette ! Malheureusement ces compositions, au lieu d’être gravées à l’eau-forte ou sur bois, ont été reproduites par des procédés économiques et défectueux. C’est encore Le Blant qui a illustré la belle édition des Chouans, de Balzac, éditée, comme le livre dont je parle, par la maison Testard. Les collections Jouaust, à leur tour, comptent quelques jolis volumes décorés par lui, ainsi le « Chevalier des Touches », de Barbey d’Aurevilly. Tout désignait donc Le Blant pour cette nouvelle et importante tâche ; il s’en est acquitté avec autant de talent que de conscience. Je suis heureux de m’associer aux éloges mérités qu’un juge compétent, M. G. Larroumet, lui a décernés dans l’intéressante préface écrite pour l’ouvrage. Ses 175 dessins dans le texte ont été habilement et très finement gravés par Léveillé ; peut-être seulement le ton général est-il un peu gris. Indépendamment de ces dessins, la publication comporte dix eaux fortes hors texte, gravées par Géry-Bichard. Ces planches, qui rehaussent singulièrement l’ensemble artistique du livre, sont toutes excellentes, et plusieurs sont absolument remarquables, par exemple celles qui ont pour sujet « La Bouquetière », l’« Enfant royal », l’ « Echafaud ». Ce sont de véritables tableaux dont l’effet est saisissant, dont tous les détails sont curieusement observés, dont la couleur a été rendue par l’aquafortiste avec une intensité extrême. » (La Bibliophilie)
« Le Chevalier de Maison-Rouge, personnage de la réalité historique, exerça sur les imaginations un effet plus profond, plus durable, puisque l’on trouverait facilement dans la Révolution de 1848 un écho lointain des anciennes passions révolutionnaires, transformées à nouveau en drame politique. Ce qui doit m’arrêter, c’est l’illustration, l’interprétation, par le crayon, des gens si bien esquissés par Alexandre Dumas. Or, personne n’était plus apte à pareille œuvre que le peintre du Bataillon carré à Fougères et de la Prise d’armes en Bretagne, le peintre qui avait déjà illustré avec amour les Chouans de Balzac, qui sait comme pas un évoquer le passé des glorieux faits d’armes révolutionnaires. Ceci, du reste, M. Larroumet l’a excellemment exprimé dans sa préface, et c’est pourquoi je me fais un plaisir de lui céder la parole. « Le Chevalier de Maison-Rouge », dit le délicat écrivain et conférencier, « lui aura fourni une œuvre aussi expressive et qui dégage une note nouvelle de son talent. » (Le Livre et l’Image)
« Le Chevalier de Maison-Rouge a paru en même temps, édité par la maison Testard avec le même luxe que les Trois Mousquetaires ; et quand on examine l’une après l’autre ces deux publications, on reste très frappé du contraste qui les distingue, et de la manière si différente dont les deux artistes, MM. Leloir et Le Blant, ont interprété ces deux romans avec tout leur talent, et chacun à sa manière. Plus d’un siècle s’est écoulé, on le sent bien, rien qu’à remarquer les personnages et avant même d’avoir lu une ligne du texte. Combien les temps ont changé et comme les personnages, le costume et les modes ont déjà varié ! Aux scènes héroïques, passionnées et superbes du temps des Mousquetaires ont succédé des scènes tragiques et empreintes de tristesse ; l’horizon s’est assombri, et l’inquiétude ou le tourment sont peints sur toutes les physionomies. Dans une éloquente préface M. Larroumet montre que le héros d’Alexandre Dumas n’a pas été inventé de toutes pièces, que le chevalier de Maison-Rouge a réellement existé et que le chevalier de Rougeville fut l’auteur d’un des projets d’évasion qui jusqu’au dernier jour disputèrent Marie-Antoinette à l’échafaud. L’impression que donnent les dessins de M. Le fiant, le maître peintre des Vendéens, est toujours forte et souvent puissante, et l’on ne sait ce que l’on doit le plus admirer de cette variété de composition et d’interprétation, ou de la familiarité touchante, de la sublime grandeur, qui font de chacun des épisodes rapportés un véritable tableau.
L’artiste a beau suivre pas à pas le romancier et l’interpréter fidèlement, ses compositions vivent de leur vie propre, et l’on pourrait les séparer du texte sans les rendre obscures : elles continueraient à parler. Joignez à ce mérite qu’elles sont toujours l’œuvre d’un peintre, c’est-à-dire d’un traducteur de la nature qui voit et fait voir l’âme des êtres et des choses par leur apparence extérieure. Il lui suffit, pour traduire un milieu social, d’un coin de mobilier, d’une chaise, d’un aspect de costume, où ressortent ce caractère dont je parlais, cette empreinte où dure encore l’esprit d’un temps disparu. » (Le Livre et l’Image)
« Le «Chevalier de Maison-Rouge», l’un des chefs-d’œuvre d’Alexandre Dumas, que n’ont effleuré ni le temps, ni la variabilité du goût des lecteurs, aura, on peut le prédire sans peine, le plus franc succès. L’illustrateur, M. Julien Le Blant, a fait là, lui aussi, son chef-d’œuvre. Qui ne sait par cœur, qui n’a relu, qui n’est prêt à relire le «Chevalier de Maison-Rouge». (La Nouvelle Revue)
« Il faut donner une mention spéciale à la magnifique et nouvelle édition que M. Emile Testard nous donne du « Chevalier de Maison-Rouge », ce chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas, qui vient, on peut le dire, à son heure, puisque le nom de l’auteur est plus en vogue que jamais, et puisque tout ce qui touche à la grande Révolution a le don plus que tout autre chose, de nous émouvoir et de nous passionner. L’illustrateur de cette artistique édition, M. Julien Le Blant, vient d’ajouter à son œuvre un livre qui restera l’un de ses titres les plus sûrs à l’estime des amateurs et des artistes. Ses compositions très nombreuses dans le texte ont été reproduites avec un goût infini par M. Leveillé, un des maîtres de la gravure sur bois. Dans dix superbes compositions hors texte dont la gravure a été confiée à l’aquafortiste Géry-Richard, et qui sont données à part dans un album, M. Le Blant a mis toute sa science et tout son esprit d’exécution. L’ouvrage est accompagné d’une magistrale préface de M. Larroumet. Nous n’insisterons pas sur l’immense attrait artistique qu’offre cette nouvelle édition du « Chevalier de Maison-Rouge ». Elle ne peut manquer de figurer en belle place dans la bibliothèque de tous ceux qui ont le goût des nobles et beaux livres. » (Le Monde Illustré)
« Donc faisons fête à Dumas, et félicitons ses interprètes, les artistes distingués qui lui ont prêté le concours de leurs crayons. Maurice Leloir et Julien le Blant sont trop connus pour qu’il soit nécessaire de les présenter au lecteur. Qui n’a admiré les petites marquises de Leloir, pimpantes, poudrées, avec deux doigts de fard sur les joues, montant en carrosse pour aller à l’Opéra, et les Vendéens de Le Blant, les chouans au front têtu, au regard dur, aux mains calleuses, luttant jusqu’à la mort pour Dieu et le Roy. Chacun de ces peintres a cherché à vaincre ses habitudes. Leloir, ayant à rendre l’atmosphère héroïque et batailleuse où s’agite d’Artagnan, a dû viriliser son pinceau, tandis que Le Blant voulant traduire la grâce de Geneviève Dixmer, s’est efforcé de féminiser et d’assouplir son talent. Leurs compositions ont été gravées sur bois par MM. Huyot et Leveillé. La gravure de M. Leveillé est un peu grise et toujours en demi-teinte, celle de M. Huyot est merveilleuse de finesse, tout à la fois vigoureuse et délicate ; elle met en pleine lumière les qualités du dessin. Encore une résurrection ; la gravure sur bois. On la croyait morte, tuée par l’invention de Gillot, qui permettait de reproduire directement les croquis originaux. Et l’on s’est aperçu qu’elle avait du bon, et que si elle n’atteignait pas à la précision du gillottage, elle surpassait ce procédé par l’énergie et l’éclat du modelé. Une école nouvelle s’est formée, s’éloignant de la froide rectitude de Pannemaker, cherchant à rendre la patine et jusqu’au coloris de la peinture. M. Charles Baude, dont nos abonnés ont si souvent apprécié les belles reproductions, a gravé, d’après Rembrandt quelques planches, qui valent, pour la perfection du détail, la tenue de l’ensemble et la fidélité de l’expression, le travail de l’eau-forte et du burin réunis. D’autres sont venus qui, à son exemple, ont développé l’art de la gravure sur bois. Et aujourd’hui, il n’est pas d’éditeur, Hachette, Armand Collin, Emile Testard, Firmin Didot, qui n’ait à son service un graveur de premier ordre. Je sais tels de leurs volumes qui pourraient soutenir la comparaison avec les livres à images du siècle dernier. Leur seule infériorité, au regard des amateurs, est de coûter trop bon marché et d’être tirés à trop grand nombre. » (Les Annales politiques et littéraires 17 décembre 1893)
Le Chevalier de Maison-Rouge a été adapté au cinéma par Albert Capellani en 1914, dans un film muet de 1h45. Produit par Pathé Frères, il est interprété par Paul Escofffier dans le rôle du chevalier de Maison-Rouge, alias le citoyen Morand. Marie-Louise Derval joue Geneviève Dixmer, Georges Dorival, Dixmer et Léa Piron, la reine Marie-Antoinette.